« A tout moment, les habitants sont menacés par un glissement de terrain. Tous les indicateurs d’alertes afin d’annoncer une alerte rouge sont déjà atteints. Il s’agit des gouttes d’eau perçant les blocs de pierres, l’humidité du sol ainsi que le facteur déclenchant chute qui est la précipitation en abondance », explique le Dr Lalah Andriamirado, technicien du BNGRC. Les habitants ne sont plus en sécurité, même dans la journée.
Face à cette situation, cet organisme a procédé à l’évacuation immédiate des habitants de cette zone. D’ailleurs, un site d’évacuation est déjà mis en place en collaboration avec le Fokontany, le District ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo. Environ, 1850 toits sont concernés par cette évacuation. Ils devront quitter l’endroit définitivement puisque le risque est toujours là, même durant la saison sèche. Selon Paolo Raholinarivo, directeur des études et de gestion de risque au niveau du BNGRC, aucune construction n’est plus permise dans cette localité. La délivrance de permis de construction est passible de sanction.
Depuis hier, le BNGRC et les sapeurs – pompiers ont procédé à la délimitation des zones fortement à risque de glissement de terrain et la mise en place des drapeaux rouges à Tsarafaritra, Tsimialonjafy et Ampamarinana.
En rappel, la semaine dernière, une délégation composée d’experts japonais a effectué une visite au siège du BNGRC. Ces derniers mènent un projet de recherche sur la réduction des risques de catastrophes naturelles. Madagascar est l’un des pays ciblés par cette recherche à cause de sa vulnérabilité face au changement climatique et est souvent frappé par des catastrophes naturelles comme le cyclone, la sècheresse et l’inondation.
Anatra R.