Publié dans Société

 Glissement et chute de rochers à Ambaninampamarinana - 1850 foyers contraints à quitter les lieux ! 

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Le taux de  risque de glissement de terrain et chutes de blocs et de pierres à Ambaninampamarinana et ses  alentours est très élevé. Après une descente effectuée, hier, par l’équipe du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), les techniciens ont annoncé que tous les indicateurs d’alertes locales sont déjà présents dans cet endroit.

« A tout moment, les habitants  sont menacés par un glissement de terrain. Tous les indicateurs d’alertes afin d’annoncer une alerte rouge sont déjà atteints. Il s’agit des gouttes d’eau perçant les blocs de pierres, l’humidité du sol ainsi que le facteur déclenchant chute qui est la précipitation en abondance », explique le Dr Lalah Andriamirado, technicien du BNGRC. Les habitants ne sont plus en sécurité, même dans la journée. 

Face à cette situation, cet organisme a procédé à l’évacuation immédiate des habitants de cette zone. D’ailleurs, un site d’évacuation est déjà mis en place en collaboration avec le Fokontany, le District ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo. Environ, 1850 toits sont concernés par cette évacuation. Ils devront quitter l’endroit définitivement puisque le risque est toujours là, même durant la saison sèche.  Selon Paolo Raholinarivo, directeur des études et de  gestion de risque au niveau du BNGRC, aucune construction n’est plus permise dans cette localité. La délivrance de permis de construction est passible de sanction.

Depuis hier, le BNGRC et les sapeurs – pompiers ont procédé à la délimitation des zones fortement à risque de glissement de terrain et la mise en place des drapeaux rouges à Tsarafaritra, Tsimialonjafy et Ampamarinana.

En rappel, la semaine dernière, une délégation composée d’experts japonais a effectué une visite au siège du BNGRC. Ces derniers mènent un projet de recherche sur la réduction des  risques de catastrophes naturelles. Madagascar est l’un des  pays ciblés  par cette recherche à cause de sa vulnérabilité face au changement climatique et est souvent frappé par des  catastrophes naturelles comme le cyclone, la sècheresse et l’inondation.

Anatra R.  

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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